Le domaine « Education & Formation » découle du Manifeste de l’association. L’objectif des adhérents étant de partager leurs réflexions, diffuser leurs savoirs, en acquérir de nouveaux et agir en réseau en vue de mettre en œuvre de nouvelles pratiques positives notamment pour favoriser le développement des connaissances et compétences tout au long de la vie.
Nb : Principaux acronymes utilisés :
PICAM : Presqu’île de Crozon et Aulne Maritime.
Le périmètre comprend pour :
NB : la problématique des crèches est traitée dans le Domaine « Sociétal ».
Principales parties prenantes :
Pour l’éducation :
Et les établissements :
Après le collège, l’essentiel des élèves partent dans les Lycées de Châteaulin, de Quimper ou encore de Brest.
Pour la formation :
Et enfin pour l’éducation populaire :
Nous constatons un vieillissement de la population qui a forcément un impact sur le nombre d’enfants scolarisés et donc des suppressions régulières de classe en PICAM. Rien que sur la Presqu’île de Crozon, c’est 3 classes de primaires qui fermeront à la rentrée 2019.
Il y aurait près de 15% de personnes de plus de 75 ans sur plusieurs communes en PICAM (13% en moyenne sur les 10 communes), alors que la moyenne du pays de Brest (inclus PICAM) est de 8% seulement. 20% des nouveaux arrivants auraient plus de 55 ans, alors qu’on est seulement à près de 10% pour le pays de Brest.
L’UBO entreprend un certain nombre de travaux d’étude en PICAM, notamment dans le domaine de la géologie et du sport, mais n’existe pas de structure permanente.
Si la tendance du vieillissement de la population perdure la suppression de classe peut se poursuivre.
En corollaire, PICAM peut non seulement perdre des emplois mais aussi perdre en attractivité. Nous sommes ici face à un potentiel cercle vicieux qui verrait peu de familles jeunes désireuses de venir s’installer en PICAM du fait d’un appauvrissement des structures éducatives.
Pour maintenir un niveau minimal éducatif en PICAM, il est indispensable d’avoir un nombre suffisant de jeunes familles. L’attractivité économique a ainsi un sérieux impact sur l’offre éducative.
Un effort particulier devrait être par l’intercommunalité pour favoriser l’installation de jeunes familles d’une part et éviter leur départ ensuite.
Par ailleurs, il serait souhaitable de pérenniser sur place des formations d’établissements extérieurs qui utilisent PICAM mais sans disposer de structure locale.
Les relations entre les entreprises et les dispositifs éducatifs devraient être renforcées.
Une cuisine par école avec une alimentation locale (restaurant qui accueille les élèves, cf. innovations ailleurs) : faire évoluer la politique achat de la commune (cantine de Rosnoën)
Faciliter dès l’école la connaissance du territoire par des rencontres entre les écoles.
Intégrer la Maison des Minéraux dans le parcours scolaire local, sur un modèle approchant de ce qui est proposé par le CNCM
Proposer des pistes pour que l’enseignement soit plus « inspiré » par la PICAM (voile, découverte de la mer, géologie, …) mais aussi conditions sociales, spécificités du milieu rural.
Nous suggérons de créer un groupe de discussion avec des enseignants des écoles. Certaines thématiques seraient à étudier notamment sur le décrochage scolaire qui pourrait être mieux appréhendé.
La gestion des cantines scolaires pourrait être plus optimisée et tournée vers l’approvisionnement local qui serait aussi de nature à renforcer le tissu économique local.
L’impact de la nouvelle loi Blanquer doit être étudié sur PICAM.